On se fixe des objectifs factices. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parvient et on se rend compte qu'on s'en fout. Par un paradoxe étrange, la contemplation de mes émotions m'avait mise à l'abri des souffrances que j'appellerai tangibles, parce qu'elles ont une origine définie, j'étais une machine à ressentir, pleurant quand je voulais pleurer, riant quand je voulais rire. Je me suis caparaçonnée de cynisme, mon c½ur est châtré, je fuis l'affreuse Dépendance, la moquerie du Leurre universel ; Eros planque une faux dans son carquois.
Et ta débauche ne leurre qu'un instant ton désespoir caché ...
l-a-u-r-e-l-i-n-e, Posté le samedi 14 février 2009 15:18
J'aime cette photo. Dans la mer un certain mois de Février en Bretagne (H)